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Published on: 23/03/2021

Comment est né le partenariat entre l’ONG Oxfam et la commune de Banfora ? Quel a été l’apport du facilitateur, qu’est IRC ? Quelle stratégie sera la mieux appropriée pour conduire à bien le projet « Yelemani Ji » au titre duquel la commune de Banfora bénéficie du soutien de Oxfam ? Autant de préoccupations pour lesquelles, Aboubakar Hema, maire de la commune de Banfora, a bien voulu apporter des réponses, à travers ce jeu de questions-réponse auquel il s’est prêté volontiers.

Quels sentiments vous animent-ils avec la concrétisation de ce partenariat entre votre commune et Oxfam, à travers le projet « Yelemani Ji » ?

Naturellement, c’est un sentiment de joie et de reconnaissance à l’endroit de Oxfam, qui a bien voulu nous accompagner dans la mise en œuvre de notre plan stratégique eau et assainissement à l’horizon 2030. Donc, c’est le lieu pour moi ici de traduire toute notre reconnaissance à l’endroit de Oxfam et de ses partenaires qui nous accompagnent dans la réalisation de ce projet.

Est-ce la première fois que la mairie de Banfora bénéficie d’un tel soutien ?

Non, ce n’est pas la première fois que nous bénéficions de ce type de soutien. Nous avions bénéficié d’un soutien pareil avec d’autres partenaires et même avec Oxfam, de par le passé.

Comment ce partenariat a-t-il pu se faire ?

Depuis la mise en place de notre plan stratégique eau et assainissement 2030, avec l’appui de IRC qui identifié un certain nombre de partenaires potentiels, nous avons approché Oxfam en 2018 et lui avons présenté notre plan stratégique eau et assainissement à l’horizon 2030. A cette occasion, nous avons constaté que Oxfam a manifesté un intérêt pour ce plan et nous avait promis, dans la mesure du possible, de nous accompagner dans son exécution. Je pense que c’est dans ce cadre que ce soutien intervient, pratiquement deux ans après.

Que représente l’apport du facilitateur dans le processus qui a rendu le partenariat avec Oxfam possible ?

Le facilitateur qu’est IRC, joue un grand rôle dans la mise en œuvre de notre plan stratégique eau et assainissement à l’horizon 2030. D’abord dans l’identification des partenaires, et ensuite dans le coaching, il est derrière nous. Il nous accompagne, il nous oriente. Son apport est vraiment capital dans tout ce que nous faisons.

Le facilitateur, IRC, a-t-il l’habitude d’accompagner la mairie de Banfora ou est-il venu, de façon ponctuelle sur cette opération de partenariat ?

Je me rappelle, en 2020 dans l’évaluation à mi-parcours de notre plan annuel de travail 2020, nous avions envoyé une correspondance à Oxfam qui a demandé que nous lui produisions, plus tard nos attentes par rapport à ce plan. Et même ces revues périodiques, il faut le dire, c’est l’accompagnement de IRC qui nous permet de suivre ce plan. Ce n’est pas la première fois que nous avons élaboré un plan stratégique, mais c’est la première fois qu’un plan est aussi bien suivi. Ce qui nous permet chaque fois de nous orienter vers d’autres partenaires qui nous accompagnent dans la mise en œuvre de ce plan.

Quelle sera votre stratégie pour conduire à bon port ce partenariat avec Oxfam, afin d’en susciter d’autres ? 

Initialement, c’était la réalisation d’une trentaine de forages qui était prévue et une dizaine pour cette première phase. C’est pour dire que la suite du programme dépend de la bonne exécution du présent projet. Nous nous engageons vraiment à jouer notre rôle. Donc nous comptons également sur IRC qui est notre coach, qui va nous orienter, nous accompagner, nous conseiller, pour que ce partenariat soit fructueux.

Que représente ce projet pour votre commune et en quoi lui est-il bénéfique ?

Ce projet intervient dans trois axes stratégiques, notamment, la réalisation des infrastructures, la formation des acteurs, et le renforcement en équipement du service communal chargé de l’eau et de l’assainissement. Cet appui est très important pour nous, parce qu’il va permettre l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans notre commune. Du reste, dans le cadre de ce projet, il est prévu la réalisation d’une dizaine de forages. Donc c’est un projet capital pour nous, puisqu’il rentre dans le cadre de notre plan stratégique. Nous souhaitons qu’après cette première phase, il y ait encore une deuxième phase, une troisième phase.

Quel est votre message à l’endroit du bailleur de fonds ?

C’est vraiment un message de reconnaissance, tout en leur demandant de toujours nous accompagner, de nous faire confiance. Nous allons travailler à mériter cette confiance, pour le bonheur des populations.

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